Les céréales dites alternatives, cela fait désormais plusieurs mois qu'on vous en parle au sein du Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes, par nos webinaires, rencontres et articles de blog sur le sujet.
Mais qu’en est-il du consommateur ?

Est-ce qu’ils connaissent ces céréales même de nom ? Les consomment ? Si oui, sous quelle forme et pourquoi ? Et si non pourquoi ? Quelles sont leurs fréquences d’utilisations…

Ce sont toutes ces questions et bien d’autres que nous avons posé afin de connaître la perception des consommateurs sur ces céréales secondaires pour notre étude !

Notre panel est composé de 448 répondants, résidant majoritairement dans notre région Auvergne Rhône-Alpes, à 80% de femmes situé à 48% dans la tranche d’âge 25-44ans.

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Le questionnaire s’est déroulé en ligne, diffusé sur les réseaux sociaux par Bio Auvergne Rhône-Alpes, avec 60 questions et une moyenne de 8 minutes pour le compléter.

Les consommateurs bio étaient au rendez-vous, avec 43% du panel qui consomment des produits biologiques quotidiennement.

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Voilà pour la présentation rapide du panel. Qu’en est-il des premiers résultats ?
Nous vous en dévoilons une partie dans cet article.

Pour commencer analysons leurs connaissances, déjà des noms de nos céréales secondaires :

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Sans surprise, les céréales les plus connues sont le seigle (98%), le sarrasin (98%) et le quinoa (92%). C’est le même podium pour l’appréciation, avec les céréales les plus connues qui ressortent commes les préférées de notre panel.

Concernant l’utilisation des céréales secondaires, 52% les utilisent de façon occasionnelle, alors que seulement 34% du panel ne consomment jamais (5%) ou rarement (29%) ces céréales.

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Nous avons interrogé ceux qui ne consomment pas pour connaître leurs raisons :

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C’est le manque de connaissance et d’informations qui arrive en tête, ensuite la cuisson (57%), « je n’y ai pas pensé » (41%) et le manque d’information sur les avantages de ces céréales à 44%.

Focus Sorgho 

Si on se concentre sur le sorgho, on s’aperçoit que 21% de notre panel consomment du sorgho majoritairement sous forme de farine ou de pain.  50% par curiosité puis pour la santé et la nutrition.

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C’est l’absence de gluten qui intéresse le plus notre panel.

En frein, c’est le manque d’occasion à 82% qui empêche la consommation de cette céréale.

En conclusion

Si on va plus loin dans l’analyse en croisant les données, on s’aperçoit que l’on pourrait faire un lien entre la connaissance et la consommation de sorgho et la consommation élevée de produits d’origine biologique et la fréquentation des magasins bio spécialisés.

Dans les consommateurs, 56% consomment des produits bio quotidiennement et font leurs courses en magasins bio spécialisés à 69%. Ceux qui connaissent le sorgho mais n’en consomment pas eux font leurs courses en majorité en grande et moyenne surface. Et ceux qui ne connaissent pas, consomment bio 1 fois par mois et font leurs courses à 80% en grande surface.

Vous souhaitez en savoir plus sur les perceptions consommateurs ? Elles seront présentées lors de la formation du 21 novembre et les résultats complets sont sur l’étude.