Prenons l’exemple du groupe Leclerc qui lance sa chaîne de magasin « le marché bio » en affichant un objectif de passer le chiffre d’affaires du groupe sur les produits bio de 4% actuellement à 8% d’ici 2022

De son côté Carrefour a lancé récemment son « Act for food », à savoir une liste d’actions et d’engagements sur la qualité alimentaire des produits, la qualité à « juste » prix et le caractère collectif de cette transition alimentaire que le groupe souhaite réaliser. 

Carrefour-bio

Parmi les principaux distributeurs du paysage français, c’est justement ce dernier qui souhaite passer par les Organisations Professionnelles Agricoles pour sécuriser ses approvisionnements. Initialement, Carrefour s’est rapproché au niveau national de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture, dans un objectif de développement et de sécurisation des filières. Deux régions pilotes ont été identifiées pour aborder ces questions :

  • Auvergne-Rhône-Alpes
  • Occitanie

Ainsi, les responsables de Carrefour sont venus présenter aux opérateurs économiques régionaux intéressés, leur démarche pour la bio en avril dernier, puis sont revenus en août pour rencontrer les acteurs de la filière vin bio. A chaque fois, l’objectif était de présenter la position de Carrefour vis-à-vis de la bio, d’aborder la question de la sécurisation des approvisionnements et des contraintes des filières en la matière. 

Une rencontre devrait bientôt avoir lieu sur la filière grandes cultures et plus particulièrement les légumineuses et le colza. 

La Bio dans les principales centrales d’achat : reproduction des erreurs passées ou nouveau paradigme ? 

Auteur : Thibault PÉCLET, Coop de France Auvergne-Rhône-Alpes.
En partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes.