Dans ce contexte exceptionnel, les B.I.O.N’Days 2021 ont bien eu lieu les 9, 10 et 11 juin en format digital !

En quelques chiffres, cette 6e édition, c’est :

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Pendant 2 jours, les participants professionnels ont pu profiter de conférences et ateliers sur la thématique « Comment concilier la croissance et la confiance dans le bio ? ». Les intervenants, accueillis en présentiel au Conseil Départemental de la Drôme, co-organisateur de l’événement, ont pu débattre sur les enjeux de notre marché.

En parallèle, les 3 jours des B.I.O.N’Days ont été rythmés par des rendez-vous d’affaires en digital entre transformateurs, distributeurs et centres de compétences. De belles opportunités ont été développées pour les participants dont 60% se disent déjà satisfaits des rencontres réalisées et 32% attendent la concrétisation dans les semaines à venir.

Parmi les distributeurs présents : 

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À retenir sur des échanges de la convention :

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Copyright © Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes, dessin Lison Bernet.

Le travail collectif dans le bio

Laure Verdeau, directrice de l’Agence Bio, a bien résumé les enjeux de structuration et de fédération de tous les maillons de la chaîne pour former « une équipe de France de la Bio ».

C’est en continuant à partager ensemble et auprès des consommateurs les valeurs de l’agriculture biologique que la filière se renforcera.

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La croissance du bio se tasse en GSA et continue en MSB

D'après IRI, les ventes de produits bio dans les grandes surfaces alimentaires (GSA) ont marqué un net ralentissement en 2020. Avec un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros en hausse de + 13,4 % tous circuits confondus (hypers, supers, hard discount, proxi et e-commerce) vs plus de 20% les années précédentes.

« Les consommateurs papillonnent de plus en plus entre les différents réseaux de distribution », conclut Nadège Peteuil de IRI.

Côté magasins spécialisés bio, Loïc Danel de Biotopia Insight rappelle que leur chiffre d'affaires a franchi le seuil des 4,5 milliards d'euros en 2020, suivant une croissance de 15 %. Le réseau a pu bénéficier de leur format de proximité pendant les confinements, ce qui a permis au panier moyen d’augmenter de 33 % pour dépasser les 40€ en 2020.

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Le bio ne suffit plus

La montée en qualité du conventionnel rend moins perceptible la valeur ajoutée du bio, à la fois en alimentaire et en cosmétique. Le bio ne suffit plus. Tous les acteurs doivent aller plus loin dans leurs engagements : le bio augmenté, le bio +.

Pour aider les acteurs à prioriser leurs promesses, le Cluster Bio a mené une étude sur la priorisation des valeurs complémentaires ou concurrentes au bio. Cette étude a été réalisée en 2 étapes : une partie qualitative sur une communauté de 75 personnes, qui s’est exprimée sur leur connaissance et compréhension du bio et de mentions concurrentes ou complémentaires, puis, une étude quantitative auprès de 1000 consommateurs bio qui a interrogé les Français sur leur confiance et leurs intentions d’achat.

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Sans surprise, l’appétence du local est plus forte que celle du bio, en particulier pour les seniors alors que les jeunes mettent les deux au même niveau.

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Copyright © Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes, dessin Lison Bernet.

Nos adhérents ont la parole

Pendant les 2 jours de conférences et ateliers, nous avons donné la parole à quelques adhérents du réseau. Lors de la 1ère journée, Nicolas Blaser, co-fondateur de la marque Enea Sens en Isère a pu s’exprimer sur la place d’une start-up dans le marché bio quand Carole Giboz-Honnart de Doux Good et Simon Le Fur d’Aventure bio ont témoigné de leur expérience dans le e-commerce et la digitalisation du secteur.

Thomas Huriez, fondateur de la marque de textile 1083 et Benoît Plisson, co-fondateur de la start-up lyonnaise Hari&Co ont plaidé pour la transparence auprès du consommateur pour maintenir la confiance.

Laurent Huynh, directeur général de Bjorg & Cie (Ecotone), a ouvert la deuxième journée en rappelant qu’il est nécessaire pour les marques historiques du bio d’aller toujours plus loin dans les engagements. Thomas Lemasle d', qui commercialise du vin bio, vegan, consigné et dont l’entreprise est labellisée B-Corp, a montré comment son entreprise porte toutes ces valeurs au-delà du label bio.

Pour affirmer ses engagements et les rendre plus identifiables pour les consommateurs, Carole Tawema, dirigeante de Karethic et Bernard Martin, directeur filières, qualité, sécurité chez Ekibio ont partagé sur la complémentarité des labels.

Enfin, Laëtitia Van de Walle, fondatrice de Lamazuna, installée dans la Drôme, a exploré le sujet de la notoriété d’une marque quand elle commercialise en vrac ou du zéro déchet.


Pour plus d'informations sur la prochaine édition de B.I.O.N'Days 2023,
rendez-vous sur le site internet de l'évènement : 

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