Les grandes cultures en Auvergne-Rhône-Alpes

La région Auvergne-Rhône-Alpes est riche de productions végétales. Les surfaces bio et en conversion représentent désormais 9% des surfaces en grandes cultures (2022). La dynamique de conversion a été très importante ces dernières années, mais moins que dans d'autres région, ce qui positionne la région Auvergne-Rhône-Alpes au 6ème rang français.

Les grandes cultures représentent 52000 ha en bio et en conversion en région Auvergne-Rhône-Alpes en 2022. Le blé tendre (13500 ha) est largement dominant suivi par l’orge (5000ha), le soja (4000 ha), le maïs grain (3500ha), le triticale (2300 ha), le petit et grand épeautre (1800 ha), et le sarrasin (1300 ha).  Concernant les légumes secs, on dénombrait 1200 ha en région en 2020, et les surfaces sont redescendues à 900 ha en 2022 en raison des difficultés pédo-climatiques pour avoir des rendements réguliers.  Néanmoins, les bénéfices des légumes secs vis-à-vis de la fertilté des sols cultivés en bio demeurent, et la demande des consommateurs  en protéines végétales est en forte progression.

A noter également de fortes progressions dans la production de blé dur, pois chiche et colza bio ces dernières années.

Fiche des besoins de l'aval - Grandes Cultures Bio 2023
Fiche des besoins de l'aval - Grandes Cultures Bio 2023

Quels sont les besoins et les attentes du marché des grandes cultures bio ?

Chaque année, une fiche régionale est réalisée afin de dresser un état des lieux du marché des grandes cultures bio et des besoins des opérateurs de l'aval en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle peut être très utile pour aider un agriculteur dans le choix de ses cultures.

Cette fiche est réalisée dans le cadre d'un groupe régional rassemblant les coopératives et entreprises bio, animé par La Coopération Agricole.

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Une filière très dynamique au niveau de la transformation

 

La transformation dans la filière grandes cultures reflète un grand dynamisme avec des opérateurs de collecte et stockage, de première transformation (nombreux meuniers dont Moulin Marion et Minoterie Dupuy Couturier, 4 malteries) et de seconde transformation : il s’agit d’une filière bien structurée.

L'offre en bio est aujourd'hui importante sur les céréales, le soja et le tournesol, mais reste encore très aléatoire sur les légumineuses qui rencontrent des freins techniques selon les territoires.

Tout l'enjeu de la filière est de permettre un équilibre entre l'offre et la demande afin de maintenir des prix rémunérateurs pour toute la filière.

Les cultures en développement

Les tendances de consommation sans-gluten, vegan… poussent les opérateurs à proposer de nouveaux produits en adéquation avec ces régimes alimentaires. Les légumineuses (pois chiche, lentilles…), riches en protéine, ont ainsi le vent en poupe tout comme les céréales à faible teneur en gluten (épeautre, avoine…). Des acteurs s'intéressent au développement de céréales secondaires telles que le sorgho, le millet, etc... pour s'adapter au changement climatique, notamment en lien avec la ressource en eau.

La valorisation des conversions

En grandes cultures bio, il est possible de valoriser les productions dès la 2ème année (C2) de conversion, en alimentation animale dans certaines mesures.  On observe néanmoins une saturation des débouchés pour les productions en C2, qui doivent donc trouver des opérateurs pour les valoriser autrement. Des gammes de produits "Je soutiens mon agriculteurs en conversion" voient par exemple le jour.

Besoin d'informations supplémentaires ?
Contactez-nous au 04 75 25 97 00.

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Bastien BOISSONNIER 
Chargé de mission filières bio 

bboissonnier@cluster-bio.com / +33 (0)6 01 30 70 18